Saturday, September 1, 2012

Ebook Télécharger , by Mario R Dederichs

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Détails sur le produit

Format : Format Kindle

Taille du fichier : 4939 KB

Nombre de pages de l'édition imprimée : 320 pages

Editeur : Tallandier (11 février 2016)

Vendu par : Amazon Media EU S.Ã r.l.

Langue : Français

ASIN: B01BX5SSMC

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Moyenne des commentaires client :

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12 commentaires client

Classement des meilleures ventes d'Amazon:

n°54.419 dans la Boutique Kindle (Voir le Top 100 dans la Boutique Kindle)

J'ai lu ce livre en un seul jour tellement il était passionnant, de pouvoir enfin connaître la vie d'un être pareil est toujours intéressante et il ne faut absolument pas qu'il tombe dans l'oubli pour les actes atroces qu'il a commise! On ne peut pas comprendre mais seulement imaginer ce que ces personnes ( les dignitaires nazis ) ont vécu après la défaite de l'empire allemand et la honte que leurs à infligé le décret de Versailles, plongeant ainsi leurs pays dans la pauvreté et l'infamie..Seul bémol il est intolérable que l'on demande des comptes aux enfants de Reinhard Heydrich alors que cela même on peu ou pas du tout connu leur père, ce parti prit la est trop grand chez l'auteur! Sauf ça un excellent livre!

merci beaucoup pour cet article qui correspond vraiment tout à fait à la fois à sa description et à mon attente

je savais que c'était un horrible bonhomme mais j'ai découvert il était encore pire que tout ce que j'avais à ce sujet, je félicite ces jeunes partisans d' l'avoir blessée à mort et que les chirurgiens à son chevet n'ont pu rien faire ou bien n'ont pas voulu

Il n' y a que 4 biographies traduites en français sur cet être maléfique. Celle-ci est la plus récente et de valeur.

Une bonne étude de cet enfant du mal

L’ouvrage de Mario R Dederichs qui est la seule biographie traduite en français de Reinhard Heydrich a été littéralement lynchée sur ce site, toutefois les critiques portées sont si vagues qu’il demeure incertain que le livre est réellement été lu. J’en propose donc une recension critique, qui sera assez dure sur le fond et sur la forme, mais demeurera factuelle.Techniquement j’ai au moins trois reproche a adressé à l’auteur : une confusion de l’insigne à tête de mort des uniformes de SS avec ceux plus spécifiques de gardiennage des camps de concentration ; la seconde critique concerna la présentation systématique de Felix Kersten comme le médecin personnel de Himmler alors que Kersten était son masseur personnel, et au demeurant un homme de bien qui a réussi à sauver de nombreuses personnes en négociant avec Himmler, Kersten possède bien un diplôme mais en l’état je ne suis pas capable d’affirmer qu’il s’agit d’un doctorat en médecine (François Kersaudy a évoqué longuement le personnage de Felix Kersten dans son ouvrage « Les secrets du IIIème Reich »). La troisième critique concerne le dernier chapitre de l’ouvrage, dans lequel l’auteur entreprend d’une manière sordide d’obtenir des descendants de Heydrich une repentance particulière pour les actes monstrueux commis par ce dernier : cette démarche est particulièrement imbécile et méprisable.Enfin en page 20 de l’introduction Dederichs écrits que Heydrich a été « un as hyper- décoré de l’aviation de guerre » : c’est bien entendu faux, Heydrich était un pilote de chasse des plus médiocres qui n’a jamais remporté une seule victoire, et au demeurant Dederichs indique bien dans le corps du texte sa médiocrité de pilote et l’interdiction faite de piloter qui lui fut signifié par Hitler, suite à un crash survenu au début de l’opération Barbarossa. Les informations publiées par l’auteur figurent en pages 131-132 et contredisent les propres propos de l’auteur sur l’aspect « hyper-décorés » de celui qui ne fut jamais un as de l’aviation allemande…L’affirmation en page 134 que la déclaration de guerre aux Etats-Unis constituait de la part d’Hitler un respect du traité signé avec le Japon peut être contesté comme étant un acte irrationnel et fou qui signifie inéluctablement la fin du IIIème Reich : les décisions prises en 1941 ont fait l’objet d’un audit global de Ian Kershaw, et on trouve au demeurant d’excellentes choses de la part de François Kersaudy (notamment dans les secrets du IIIème Reich et dans l’ouvrage consacré à la conduite des opérations militaires par Hitler dans la collection maître de guerre).Pour le reste l’ouvrage contient des informations sur Heydrich qui demeurent raisonnablement exploitables : sur la solution finale et la contribution de Reinhard Heydrich il est évident que les lecteurs de langue française ont fortement intérêt à se tourner vers l’ouvrage universitaire d’Edouard Husson « Heydrich et la solution finale » disponible en format de poche : c’est réellement un ouvrage de référence en la matière. Husson met d’ailleurs en garde sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une biographie de Heydrich, mais un ouvrage relatif à la solution finale.Concernant l’ouvrage de Dederichs, on doit noter que le traducteur Denis Armand-Canal, diplômé de l’ENS et agrégé de l’université en histoire de l’art et archéologie, a effectué un travail de contextualisation historique au moyen de notes de bas de page, qui sont similaire à un dispositif scientifique que pourrait avoir réalisé un historien spécialiste du nazisme : l’absence de mention de cet effort considérable dans les critiques que j’ai lu renforce mon impression sur la volonté de détruire à tout prix un ouvrage sans l’avoir lu. Donc l’ouvrage n’est pas excellent puisque le traducteur est obligé d’apporter des précisions nécessaires à la compréhension du texte, mais il a au moins le mérite d’exister.Reinhard Heydrich est né en 1904 et a été baptisé selon le rite catholique romain et figure dans le registre des baptêmes sous le numéro 154 : le parrain fut le médecin accoucheur Julius Herman Lüdicke qui était le « frère » dans une loge maçonnique de Bruno Heydrich qui dirigeait le conservatoire local qu’il avait créé avec son épouse (pour l’état civil Reinhard Heydrich était Reinhard Tristan Eugen Heydrich). La marraine de Reinhard Heydrich était la baronne Elise von Heberstein : ces éléments montrent que Heydrich était issu d’une classe bourgeoise favorisée. On sait que Heydrich souffrit d’une encéphalite mais les données médicales manquent pour préciser d’éventuelles séquelles. Toujours est-il que le jeune Heydrich fut toujours un enfant difficile cabochard, hâbleur, avide de reconnaissance, casse-cou et colérique. Heydrich était doué pour la musique et appris le violon et le piano. C’était un homme doté d’une voix grêle et d’un rire chevrotant en désaccord avec son aspect physique. La passion pour la musique que lui avait communiqué son milieu familiale ne devait jamais quitter Heydrich mais la véritable passion d’Heydrich fut le sport : il pratiqua toutes sortes de sports et débuta l’escrime qui allait faire de lui un compétiteur de niveau international (Heydrich accordait sa préférence au sabre, plus viril selon lui). Comme beaucoup d’allemand de cette époque la défaite de 1918 signifia un véritable effondrement de son univers pour Heydrich qui avait été élevé dans la ferveur patriotique et la fidélité à l’Empereur : le souverain était contraint à l’exil et le confort douillet de la famille Heydrich allait être mis à rude épreuve. Les Heydrich firent partis des allemands qui curent sans peine à la légende « du coup de poignard dans le dos » résultant d’un complot ourdi par « les ennemis de l’intérieur » : les bolcheviques et les juifs. Il faut dire que l’Allemagne fut en proie à une agitation bolchevique qui fit craindre un instant son basculement dans l’orbite soviétique : ce n’est pas une impression, c’est un fait, avec notamment le mouvement Spartakiste de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg (qui n’est pas le seul mais demeure de loin le plus connu). Le fait que le jeune Reinhard Heydrich est rejoint un corps franc ne donne pas forcément une indication sur le fait qu’il était prédestiné au nazisme, il convient d’être extrêmement prudent avec ce type d’explication a posteriori… A priori cet engagement ce fit dans le Freiwillige Landesjägerkorps. Cet engagement précoce est attesté par Reinhard Heydrich lui-même dans un questionnaire de la SS sur ses activités et mentionne le Freikorps Maercker et le Freikorps Halle pour les années 1919-1920 et une troisième entité pour la période 1920-1922. En fait, comme son idole Adolph Hitler il eut un rôle mineur mais réel d’estafette… après que les combats se soient terminés. Le témoignage a posteriori d’un ancien officier du corps franc indiquant à un biographe israélien de Heydrich le fait qu’il serait devenu extrêmement Völkisk à partir de cette période est une indication intéressante, mais elle demeure impossible à vérifier de manière concrète : je mets donc en doute les propos de Dederichs. Peu avant Pâques 1922 Heydrich obtient son baccalauréat avec d’excellentes notes et le 30 mars 1922 il est appelé à Kiel sous les drapeaux, dans la Marine et se découvre une vocation d’officier de marine (rien d’anormal ni d’extraordinaire). La promotion de Heydrich comme cadets, la Crew 22 commença par six mois d’instruction à bord du navire de ligne Brandebourg suivis de trois mois sur le voilier école Niobe et s’achève de juillet 1923 à mars 1924 par le service à bord du croiseur Berlin. Le 1er avril 1924 Heydrich est promu aspirant de marine et part pour un an de formation d’officier à l’école de Marine de Mürwik près de Flensburg. Reinhard Heydrich va très tôt faire la connaissance de Wilhelm Canaris alors capitaine de corvette à bord du Berlin, cette amitié naissance débute autour des talents de violoniste de Heydrich. Canaris invite Heydrich de manière régulière à partir de 1924 pour jouer de la musique avec sa femme Erika : Canaris impressionna le jeune Heydrich par son expérience et les deux hommes semblaient être sur la même longueur d’onde en matière politique. Canaris semble avoir beaucoup insisté sur la renaissance d’une Allemagne puissante et de visées impérialistes associées et fit part de sa haine contre l’occupation de la Rhénanie par la France : tout cela sonne juste, c’est un minimum pour deux patriotes allemands.Heydrich va recevoir une formation d’officier de renseignement, mais en fait cette appellation est trompeuse, car à cette époque il s’agissait d’une formation aux transmissions militaires, avec les règles de cryptographie, mais en aucun cas de renseignement au sens moderne de cette discipline : dans son ouvrage sur Heinrich Himmler, Peter Longerich insiste bien sur ce quiproquo qui est à l’origine du recrutement de Heydrich pour constituer le SD le service de sécurité et de renseignement de la SS. Mario Dederichs insiste sur le fait (page 52) qu’il n’y aurait pas eu quiproquos entre Himmler et Heydrich sur cette question, ou pour le moins qu’elle n’aurait pas joué un grand rôle aux yeux de Himmler : il est très difficile de trancher, mais en la matière Longerich est une source très fiable sur le plan scientifique. Après sa promotion au grade d’enseigne de vaisseau le 1er octobre 1926, Heydrich reçut une formation « d’officier de renseignement subalterne » ; il servit ensuite comme deuxième officier radio jusqu’en octobre 1928 et termine son service au grade d’enseigne de vaisseau de première classe. Ensuite jusqu’à son renvoi il fut affecté à la section « renseignement » de la base navale de Kiel. Pendant son temps de service dans la marine, Heydrich resta en contact avec Friedrich Karl von Eberstein le fils de sa marraine qui était membre du Stahlhelm et était entré dès octobre 1922 dans l’alliance d’urgence de Halle précurseur du NDSAP en Allemagne centrale. Finalement Heydrich rencontra la femme qui allait devenir son épouse Lina von Osten. Mais ses fiançailles avec cette jeune femme allaient être gâchées par une aventure sentimentale que Heydrich avait avec la fille d’un fonctionnaire très influent de la direction de la Marine qui se plaignit du comportement déloyal de l’enseigne de vaisseau Heydrich auprès de l’amiral Erich Raeder. Heydrich dû faire face à un tribunal d’honneur qui estima le comportement général d’Heydrich inexcusable et la sentence de Raeder fut le « renvoi pur et simple pour indignité » en mars 1931 : la curiosité vient du fait que le motif du renvoi ne figure pas dans le certificat des états de service de Heydrich qui obtint même des appréciations flatteuses sur ses qualités professionnelles et sportives. Le 1er juin 1931 Heydrich s’engagea dans les SA de Hambourg. Le 14 juin il arriva à Munich et décida de se présenter au Reichsführer SS Heinrich Himmler qui était alors grippé, apparemment Himmler est séduit par Heydrich et lui demande de mettre par écrit sa conception d’un service de renseignement pour le NDSAP. Avant d’intégrer la Maison Brune qui était le siège du parti à Munich l’ancien enseigne de vaisseau fut affecté le 14 juillet 1931 comme Untersturmführer SS (sous-lieutenant SS) dans le Gau de Hambourg et aux côtés d’une unité de SA (bataillon de marine) il participa à des combats de rue contre les « rouges » qui firent des morts et des blessés. Le 10 août 1931, Heydrich jeta les bases de son service de renseignement qu’il baptisa Ic sur le modèle des sections d’information de l’armée : cela a été l’acte de naissance du service de sécurité le SD qui allait s’étendre sur toute l’Allemagne puis sur une bonne moitié de l’Allemagne. Heydrich se mit immédiatement à collecter des informations sur les membres du parti, ces informations étaient inscrites sur des fiches rangées dans des boîtes à cigare. Les débuts de Heydrich et du SD furent extrêmement modestes, avec des moyens dérisoires, mais en juillet 1932 Heydrich devint officiellement comme chef du service de sécurité auprès du Reichsführer SS (Chef des Sicherheitsdienstes beim Reichsführer SS). Heydrich recruta dans son service de jeunes universitaires, de jeunes fonctionnaires et des hommes d’affaires : à ce sujet on ne peut que recommander l’excellent ouvrage de Christian Ingrao « Croire et Détruire ». En 1932, Heydrich eu une nouvelle fois à faire face au soupçon d’avoir un aïeul juif en la personne de Gustav Robert Süss : l’affaire fut traitée par le docteur Achim Gerke généalogiste et directeur du renseignement national socialiste trancha très rapidement la question en indiquant l’absence d’ascendance juive. Mario Dederichs s’interroge sur la rapidité avec laquelle la procédure fut conduite et rappel que Himmler demandait à ses principaux subordonnés un certificat d’aryanité remontant jusqu’en 1648 date des traités de Westphalie. Selon le témoignage de Felix Kersten, Himmler et Hitler auraient utilisé la hantise de Heydrich sur son incertitude d’avoir un ancêtre juif pour mieux le contrôler : en la matière Dederichs lui-même n’est pas affirmatif et cette affirmation doit être traitée avec la plus grande circonspection en l’absence d’éléments qui puissent être considérés comme définitivement conclusifs. Pour le reste la montée en puissance des SS et du SD est à peu près correctement décrite avec la persécution de toute l’opposition politique aux nazies après 1933 et la mise en service des premiers camps de concentration. La prise de contrôle de la Gestapa/Gestapo de Herman Goering est décrite : cette description reste sommaire et on lui préfèrera la version figurant dans le premier tome de l’édition de poche de la biographie d’Himmler par Peter Longerich et il en va de même pour le déroulement de la nuit des longs couteaux, même si il est absolument certain que Himmler et Heydrich eurent un rôle important à jouer dans la mise au pas de la SA et dans l’exécution de ses cadres taxés d’immoralités (on trouve un très bon témoignage de la perception de cet évènement par un hiérarque nazi dans le journal récemment publié en français d’Alfred Rosenberg et l’on peut compléter la perception de cette affaire vue de l’extérieur au moyen des éléments présents dans les mémoires de François-Poncet (souvenirs d’une ambassade à Berlin : 1931-1938) récemment rééditée. La nuit des longs couteaux (soi-disant putsch de Rom) marque l’effacement définitif de la SA à la grande satisfaction de la Reichwehr et consacre la montée en puissance définitive de la SS. Heydrich fut promu Gruppenführer SS (général de division SS). En 1936 Himmler et Heydrich contrôlaient la totalité de l’appareil policier allemand, le 17 juin 1936 Himmler devint chef de la police allemande, tandis que Heydrich devenait chef de la police de sécurité (Sipo par fusion de la Gestapo et de la Kripo) : Dederichs ne donne pas d’informations fausses stricto sensu mais le détail exposé par Peter Longerich est beaucoup plus complexe et le rôle de Himmler plus marqué.Le chapitre 3 consacré à la planification de la solution finale insiste sur le rôle réel de Heydrich dans ce processus et dans la genèse et le fonctionnement des Einzatsgruppe : toutefois pour des personnes férues d’histoire ou ayant un intérêt professionnel pour cet aspect, il convient absolument de renvoyer à l’ouvrage d’Edouard Husson « Heydrich et la solution finale » beaucoup plus complet et d’un niveau scientifique supérieur irréfutable ; il existe bien sûr de très bonnes contributions de Christian Ingrao et l’ouvrage de Michael Prazan sur les Einsatzgruppe paraît être aussi une référence obligatoire : d’une manière générale la chronologie de la solution finale donnée par Dederichs est trop déterministe et mieux vaut se référer aux ouvrages précités, quitte à les compléter par les travaux de Saul Friedlander et de Robert Browning pour élargir les points de vue. De même le petit ouvrage de Philipe Burin « Hitler et les Juifs » possède un intérêt considérable et introduit un compromis intellectuel entre les hypothèses fonctionnalistes et les thèses déterministes.On trouve également une excellente analyse critique de la conférence de Wannsee dans l’ouvrage devenu rare de Marc Roseman « ordre du jour génocide », avec ma recension assez fournie, car Dederichs expédie rapidement cet élément qui mérite une assez puissante investigation historique en une page (page 153 et 154). Les travaux de Christopher Browning sur la genèse de la solution finale sont cités en page 152 mais sont fort mal exploités, il faudra donc comme je l’indique se référer à l’ouvrage de Browning, qui est un grand classique disponible en format de poche dans la collection Point au Seuil.Dederichs indique que Heydrich organisa un bordelle mondain, le salon Kitty d’après le nom de la tenancière et mère maquerelle : seize prostituées de haut-vol y officiaient et outre « leur talent professionnel » devaient posséder les langues étrangères et pendant des années le SD espionna les confidences sur l’oreiller des dignitaires du régime nazi et des diplomates étrangers : Dederichs indique que toute cela fut dépourvu de résultats concrets, ce qui est strictement conforme à la véritéLa participation du SD à l’annexion de l’Autriche et à celle de la Bohême-Moravie est traitée de manière juste. En revanche, les développements très longs sur les Einsatzsgruppen sont beaucoup trop longs, notamment sur la personnalité de quelques-uns de leurs chef dont Otto Ohlendorf et maque mal la carence d’informations sur le rôle personnel de Reinhard Heydrich dans la composition de ses commandos. La création du RSHA est décrite sommairement avec un exposé sommaire des fonctions d’Adolph Eichmann et une évocation évanescente de Werner Best : c’est très insuffisant et cela constitue une sorte de digression qui sert seulement à rallonger un ouvrage déjà trop bref. Le 24 septembre 1941, Reinhard Heydrich est nommé par Hitler suppléant du baron von Neurath tombé en disgrâce (et qui sera jugé à Nuremberg : un portrait très fidèle de Neurath figure dans les mémoires de François-Poncet, « souvenir d’une ambassade à Berlin 1931-1938 ») comme protecteur pour le Reich de Bohème Moravie. Pour le plus grand malheur des Tchèques, Heydrich fait preuve de la brutalité coutumière qui lui sert de méthode de travail et que tout Allemand « doit savoir que le Tchèque est un esclave et que chaque bonté est interprétée comme une faiblesse » et qu’il est impossible de vouloir germaniser cette racaille Tchèque c’est-à -dire la moitié de la population, qui selon Heydrich « pourrait plus tard aller gagner sa vie dans l’Arctique « ou nous construisons les camps de concentration des Russes » (page 143). On ne peut que frémir rétrospectivement à ce qui serait arrivé en France, lorsque en mai 1942, lors d’une visite de travail à Paris Heydrich envisageait d’appliquer à la France les méthodes qu’il avait appliqué à Prague, car il estimait que son « travail » dans le protectorat tchèque était terminé.Toutefois, ce bellâtre de pacotille qui était dur avec les faibles et faible avec les forts avait pris la fâcheuse habitude se de pavaner dans une Mercedes décapotable, en l’absence de gardes du corps : cette situation allait prendre fin grâce à l’opération « Anthropoïde » qui consista pour les Britanniques à infiltrer des parachutistes tchèques formés au Royaume-Uni par le Special Operation Executive (SOE). Sept soldats de l'armée tchécoslovaque en exil au Royaume-Uni, dont Gabcík, Kubis et des hommes de deux autres groupes quittèrent l'Angleterre à bord d'un Handley Page Halifax de la Royal Air Force dans la nuit du 28 décembre 1941 pour être parachutés en territoire tchécoslovaque. L’attentat a lieu le 27 mai 1942. Le chef du commando Josef Valcik, et les deux exécutants Gabcik et Kubis : le pistolet mitrailleur Sten de Gabcik s’enraye, et Kubis lance une grenade, qui pourrait être de type Gammom ou bien une grenade antichar modifiée, sur le véhicule de Heydrich : des éclats de métal transpercent la banquette arrière et Heydrich est sérieusement blessé, toutefois c’est le crin de cheval servant au rembourrage de la banquette qui va provoquer une septicémie responsable du décès de l’infâme bourreau nazi le 4 juin 1942.Dederichs estime que Heydrich possédait une personnalité pathologique qui l’aurait encouragé à rechercher une fin prématurée : donc un comportement suicidaire.Les représailles à l’encontre du village de Lidice furent terribles ; et les parachutistes tchèques pris au piège dans les sous-sols d’une église livrèrent un formidable baroud d’honneur. Cela n’empêche pas de considérer que l’assassinat d’un dignitaire nazi par les alliés fut un terrible fiasco. Le chapitre sur l’assassinat de Heydrich est le dernier de l’ouvrage à mériter une lecture (même si l’opération du SOE n’est pas traitée en détail). Le dernier chapitre « le Cœur de fer et les impénitents » est odieux et s’attaque à la famille de Heydrich et à ses descendants, c’est totalement hors sujet : du journalisme pour une presse de caniveau…

Bon livre, bien documenté. J'ai beaucoup aimé. A vrai dire j"aime tous les livres sur cette période. J'aimerais bien un livre aussi bon sur Goering.

Nous sommes prévenus dès la quatrième de couverture : l'auteur n'est pas historien mais journaliste. Bien. Soit, même. William L. Shirer, l'auteur d'une monumentale et remarquable Histoire du Troisième Reich (publiée en 1960), était aussi journaliste. Mais Shirer avait su prendre de la distance avec son sujet, ce dont Mario R. Dederichs manque visiblement. Son livre est un concentré de subjectivité qui devient de plus en plus insupportable au cours de la lecture, et finit en apothéose avec les (brèves) interviews téléphoniques des petits-enfants de Heydrich, qui, à la grande surprise de l'auteur, ne s'excusent pas des crimes de leur grand-père. Surréaliste et complètement à côté de la plaque. Désolée pour M. Dederichs, mais j'en ai plus appris sur Reinhard Heydrich dans des revues d'histoire des années 60 (Historia, Historama, etc) que dans ce livre, qui n'apporte finalement rien de nouveau... De plus, il est finalement très court : les notes, la bibliographie, deux-trois schémas, occupent près d'un quart du volume ! Au vu de l'importance du rôle et des actions de Heydrich au sein du IIIe Reich, je pensais qu'il y avait matière à ce que cette biographie soit plus fouillée, ou présente davantage d'éléments nouveaux. Ce n'est pas le cas et c'est dommage. Le point positif, quand même: les notes de traduction en français sont plutôt érudites et bien ficelées.

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